
To briefly summarize, my historical fiction short story is the stream of consciousness of the 14th Dalai Lama, also known as Tenzin Gyatso, as he fled Lhasa in 1959 due to the Chinese invasion. While the Chinese military forces had established a significant menacing presence in Tibet for several years before his flight, the final straw was threatening rumours of the Chinese’s plan to kidnap and overthrow the sovereignty in power; the Dalai Lama. My text touches upon his severe emotions of guilt, fear and horror during the period of conflict and devastation. It also overviews his memories and thoughts about his past experiences and decisions as head of his country. I did my best to implicate the perspective of the religious leader, by including sporadic quotes from his personal beliefs and experiences. However, as a disclaimer, I’d like to state that despite my thorough research, I may have made slight mistakes in reference to the exact Buddhist beliefs/customs. I do not mean to offend any persons with personal connections to the religion or historical event in question.
Mon Périple
*Un Texte de Flux de Conscience
By Teslyn Pfisterer
Le 17 mars, 1959.
Dès le moment où je me ferme les yeux, des images d'horreurs inondent mes cauchemars. Des souvenirs traumatisants que je ne pourrai jamais oublier. Des cris perçants de douleur et d’horreur pourraient être surpassés seulement par les hurlements et les sanglots de désespoir d’un peuple paisible. Ce peuple religieux et non-violent, qui voit un être cher se faire tuer morbidement devant ses propres yeux. C’est ma responsabilité de les protéger et de trouver une solution paisible entre l’armée de libération du peuple et ma nation, mais cette gamme de problème dépasse mon propre niveau de d’éclaircissement. Les forces Chinoises sont simplement trop fortes. Après plusieurs années de combat sanglant, je suis forcé de quitter la sécurité du Palais Potala afin de demander l’asile en exil. Je peux sentir le battement lourd de mon cœur dans chaque veine de mon corps. Mes mains ont commencé à transpirer abondamment, créant une rivière de liquide salée sur ma peau. Je crains pour ma vie. J'essaye de me convaincre que je prends la meilleure décision pour mon peuple car comment pourrais-je les aider si je suis mort ou emprisonné? Les rumeurs selon lesquelles l'armée Chinoise avait l'intention de m’enlever, durant l'exécution réussie du plan chinois de Libération Pacifique du Tibet, étaient tout simplement trop réelles et ménaçantes pour être ignorées. Toutefois, au fond de mon âme, l’uniforme étrangère de soldat, que je porte servent comme une rappel constant que j’abandonne mon peuple et que je néglige mon devoir. J’échoue à mon destin. J’aurais dû avoir la sagesse, la conviction et la compassion de la bodhisattva, Avalokiteshvara. La seule consolation en ce moment, c’est la guidance des divinités Bouddhistes, les bodhisattvas, les dharmapalas et les bouddhas. J'aimerais par-dessus tout, avoir la chance de faire la connection spirituelle avec les pratiques de méditation dévotionnelle. Cependant, je sais que je ne pourrai jamais retourner au confort de mon foyer afin de méditer. Aujourd'hui sera la dernière fois que j'aurai la chance de voir mon foyer, d'admirer le Palais Potala et de me remémorer les souvenirs de mon enfance.
Soudainement, comme les silverweeds qui surgissent du sol au début du printemps, un souvenir a surgit dans mes pensées. Je me suis mis à réfléchir au poème que j'avais écrit afin d'invoquer la femme Dharmapala, Palden Lhamo, (protectrice de Lhassa et du Dalaï Lama) quelques années auparavant lors de l'invasion Chinoise au Tibet qui était devenue une menace imminente. J’écris;
Tous les êtres du pays du Tibet, bien que détruits par l'ennemi et tourmentés par des souffrances insupportables, demeurent dans l'espoir constant d'une glorieuse liberté.
Comment pourraient-ils supporter de ne pas recevoir Ta main compatissante?
Venez donc affronter les grands assassins, l'ennemi malveillant.
O Dame qui accomplit les actions de guerre et d'armes;
Dakini, je vous convoque avec cette chanson douloureuse:
Le moment est venu de mettre en avant votre compétence et votre puissance. (O’Brien, Barbara. LearnReligions.com)
Toutefois, mes tentatives pour demander de l'aide à Palden Lhamo, et aux autres divinités telles que Drolma, ne faisaient aucune différence perceptible à notre situation de péril nationale. Pourtant, je continu de croire que les croyances Bouddhistes vont me guider pour éclairer mes choix et décisions. Je continu de croire dans l’effet mentale positif que la guidance des enseignments Bouddhistes ont sur mon niveau d’éclaircissement et mon état d’altruisme, dont je sera mieux qualifié pour aider mon peuple personnellement.
Durant ma fuite, je pensais aux histoires d’aventures que Heinrich Harrer me racontait lorsque notre amitié se fleurissait quand j’étais seulement un jeune garçon. À l’époque, je pensais que ses experiences de fuites qu’il me racontait étaient excitantes et admirables. Maintenant que je me retrouve engagé dans une “aventure” similaire, je réalise que la curiosité et la fascination avec laquelle j'ai cru ces histoires, n'était pas méritée. Un tel conflit ne devrait jamais être glorifié. Alors que je pars de Lhassa, déguisé en soldat et que ma fuite se poursuit, je réfléchis à mes actions au fil des ans. En 1950, une énorme armée de 40 000 soldats chinois, a fait leur première attaque en envahissant les frontières de l’Est du Tibet. Une nation pacifique, dont leur philosophie est basée sur la compassion et la non-violence, n’aura aucune chance de résister aux attaques impitoyables de la nation chinoise. Les Chinois qui considèrent le Tibet comme un territoire légitime qui devrait toujours leur appartenir. Les forces guerrilla Tibétain d’environ 4000 rebelles a essayé d’établir un peu de résistance afin de protéger leur pays. Toutefois, les Tibétains ont été abattus rapidement car ils étaient en nombres inférieur de dix soldats contre un. C’est à ce moment que les régents m’ont demandé d’accepter la responsabilité de la souveraineté quelques années plus tôt que prévu, soit à 15 ans. "J'ai dû mettre mon enfance derrière moi et me préparer immédiatement à diriger mon pays, du mieux que je pouvais, contre le vaste pouvoir de la Chine communiste" (Hays, Jeffrey. Factsanddetails.com). La voie de mes décisions les plus éthiques et bénéfiques, en tant que dirigeant étaient basés sur la sagesse et l'illumination de Bouddha. Après de longues périodes de méditation, connexion spirituelle et réflection, j’ai voyagé à Beijing, où j’ai consenti à signer l’accord en 17 points. Dans un effort de préserver la vie Tibétaine et Bouddhiste le plus que possible, j’ai cru que c'était la décision la plus bénéfique pour la sécurité de mon peuple et la préservation de notre culture et religion. Dans le document, il y avait la promesse d’une relation paisible entre la Chine et le Tibet. Il assurait aussi que notre système social/politique serait autonome en restant toujours sous la jurisdiction du gouvernement Chinois. Il consacrait aussi la complète liberté religieuse et la paix. Toutefois, l’accord ne nous assurait aucuns mécanismes pour garantir sa mise en oeuvre honnête. De plus, la majorité des ententes concrétisées par l’accord en 17 points était ignorée par le gouvernement Chinois. Souvent, je dois me rappeler attentivement les saintes vertus du pardon, car il y a des moments où je réfléchis à contrecœur aux actions malhonnêtes de l'Empereur.
Traditionnellement, le Tibet est une nation pauvre, dont les valeurs fuient le développement et les réformes. Mon peuple s’est contenté de l'utilisation de l'orge, du sel, du thé, des fourrures, du tissu et du beurre de yack comme monnaie d'échange commune. En tant que nation isolée, nous n'avions aucune utilité pour la poudre à canon, les armées qualifiées, les routes pavées, entre autres. Cependant, à certains moments, je réfléchis à l'idée que la situation politique du Tibet aurait pu être en meilleure position si mes prédécesseurs et les régents, avaient pris certaines mesures pour nous moderniser plus tôt. Je ne les blâme jamais, car ils voulaient surtout préserver la culture Tibétaine, mais, notre inaptitude à nous défendre aurait pu être évité si on avait adopté la modernisation.
C’est une époque dangereuse dans laquelle nous vivons. Je médite et prie chaque jour au bouddhas et au bodhisattvas pour la capacité du bonheur, la sécurité, le pardon, la miséricorde et la pleine conscience. Je sais que les divinités vont me guider sécuritairement à travers les territoires lourdement occupés par les soldats ennemis. Je suis éternellement reconnaissant de la dévotion et du soutien de mon peuple. Je dois ma vie en particulier aux 30 000 Tibétains qui avait entouré la Palais Potala dès qu'ils avaient entendu des rumeurs sur les intentions des Chinois de me kidnapper et les 52 moines qui m’ont aidé à m’échapper. Pourtant, un sentiment inévitable de crainte m’englobe. Je laisse derrière moi tout ce que j'ai jamais connu. Toute ma vie, je l’ai vécu à Lhassa. Puis, je ne sais pas si je survivrai le long voyage à travers les Himalayas jusqu’en Inde. C’est un périple dangereux et épuisant. Comme je suis jeune, j’ai la foi que j'apprendrai avec l’âge, comment surmonter la crainte de l’inconnu, mais aujourd’hui elle m’étouffe. Je me sens surtout comme "deux volcans, chacun susceptible de faire irruption à tout moment." (Hays, Jeffrey. Factsanddetails.com).
Durant mon jeune âge, j’ai vécu des traumatismes que plusieurs adultes ne comprendront jamais même dans leurs pires cauchemars, les plus vertigineux. Je dois vivre chaque jour avec les souvenirs d’horreurs pour le restant de ma vie . Cependant, je choisi de le voir comme une bénédiction déguisée, envoyée par les bouddhas et les bodhisattvas, pour nous enseigner des leçons qui pourra seulement être appris sous forme d'expérience personnelle. Au milieu de la désolation, on peut trouver la compassion si seulement on décide de prendre une décision consciente de poursuivre les valeurs bouddhistes (pleine conscience). Je dédierai ma vie à l’apprentissage Bouddhiste, à préserver la culture Tibétaine, à fournir la protection de mon peuple en exil, à sensibiliser le monde en situation moins qu’idéal politique au Tibet et à plaidoyer des solutions pacifiques. Je vais par le nom religieux qui m’a été donné à un jeune âge; Tenzin Gyatso, ou plus universellement connu comme le 14e Dalaï Lama. Je suis la réincarnation de l’esprit de mes prédécesseurs et la 14e manifestation d’Avalokiteshvara, le bodhisattva de compassion, et le protecteur du Tibet.
Sources:
Hays, Jeffrey. “CHINESE TAKEOVER OF TIBET.” Facts and Details. Publié en juillet, 2015. Accedé le 12 avril, 2020. http://factsanddetails.com/china/cat6/sub32/item228.html
Hays, Jeffrey. “TIBETAN BUDDHIST GODS.” Facts and Details. Publié en juillet, 2015. Accedé le 12 avril, 2020. http://factsanddetails.com/china/cat6/sub34/entry-4428.html
Latson, Jennifer. “How and Why the Dalai Lama Left Tibet.” History. TIME. Publié le 17 mars, 2015. Accedé le 12 avril, 2020. https://time.com/3742242/dalai-lama-1959/
Lion’s Roar Staff. “The Best of the Dalai Lama: Life, Quotes, Teachings, and Books.” Lion’s Roar. Publié le 6 Juillet, 2019. Accedé le 12 avril. 2020. https://www.lionsroar.com/the-best-of-the-dalai-lama-life-quotes-teachings-books/
Lopez, Donald S. “14th Dalai Lama.” Encyclopaedia Britannica. Publié le 26 septembre 26, 2019. Accedé le 12 avril, 2020. https://www.britannica.com/biography/Dalai-Lama-14th
O'Brien, Barbara. “Palden Lhamo: Buddhist Dharmapala.” Learn Religions. Publié le 25 juin, 2019. Accedé le 12 avril, 2020. https://www.learnreligions.com/palden-lhamo-450161
Dharmananda, Subhuti. “SILVERWEED; Potentilla Species Used in Herbal Medicine.” ITM online. Publié en septembre 2004. Accedé le 12 avril, 2020. http://www.itmonline.org/arts/silverweed.htm