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This is my story: Ciblé en raison de notre nationalité par Nalani et Keandra Gruys

by Smulan77 A two-part story that took place in Java, Indonesia and in Breda, the Netherlands. It is based on the real-life traumatic experiences of our great-great uncle in Japanese internment camps during World War II and its aftermath.
by Smulan77

A two-part story that took place in Java, Indonesia and in Breda, the Netherlands. It is based on the real-life traumatic experiences of our great-great uncle in Japanese internment camps during World War II and its aftermath. This story takes you from rubber plantations to railroads from evolving love, pain and loss. This is our story.

Ciblé en raison de notre nationalité

By Nalani et Keandra Gruys

Première partie:

Juin 1942: Preanger, Java, Indonésie

Traduit du néerlandais 

La marche à la maison était épuisante.  Je m'assois sur le canapé et j'écoute le bourdonnement de la nuit, des grillons et des cigales.  C’est une soirée normale et c’est une autre journée ordinaire comme toutes les autres. Je sens un arôme merveilleux qui vient de la cuisine, je suis convaincu que c'est du poisson frit, mon mets préféré. Je bave déjà. La paix est soudainement brisée par Hans, qui court et hurle de joie dans la pièce. Ça me fait sourire. Je me lève et je commence à courir derrière lui. 

  • Mon chéri, mon fils, le souper est prêt!
  • Ok, on arrive! Répondis-je. 

Je rattrape Hans et je le prends doucement dans mes bras. Nous nous sommes rendus à la table et j’ai mis Hans sur sa chaise avant de prendre ma place à la table.

  • Maman, est-ce que nous pouvons aller au parc demain? 
  • On va voir, ok, mon petit ours? Maintenant c’est l’heure du souper. 
  • Okay!
  • Johan, comment était ton travail à la plantation de caoutchouc?
  • C’était assez bon, cependant nous avons fait pas mal moins de profit que la semaine dernière. 
  • Ah, non! Est-ce que tu as une idée pourquoi la soudaine baisse ? 
  • Non, mais j'espère que tout va…

Bang! Bang! Soudain, j'ai été interrompu par des coups de poings sur notre porte d’entrée qui  ont secoué notre petite maison. Avant que nous puissions même leur répondre, ils ont brutalement cassé la porte et se sont infiltrés à l’intérieur. Les soldats japonais sont entrés dans notre maison. Nous étions surpris, immobilisés, tout était si inattendu!

  • “貰いに行く” un japonais a ordonné à un autre soldat.

La langue était étrangère, peut-être le japonais. Du silence au chaos soudain, notre maison a été saccagée. J’ai entendu un cri, il venait de ma femme. Elle était de l'autre côté de la table à manger et deux soldats japonais la prenaient par les bras. Elle se débattait. Hans est resté figé dans sa chaise. 

  • Papa, qu’est-ce qui se passe?  dit-il avec un soupçon de peur.

Je ne lui ai pas répondu, alors qu’un soldat allait le sortir de sa chaise. 

  • Laissez-le aller!

Je veux l’aider, faire quelque chose, mais il y a aussi deux autres soldats de chaque côté de moi. Alors que je me débat plus fort, les coups de coude me font mal. C’est impossible de me libérer, ils sont très forts et je suis trop faible pour me défendre. Je n’ai pas le temps de ramasser toutes mes choses et mes affaires. Je ne suis pas autorisé à prendre tout ce que je veux  à part quelques items et seulement les vêtements que je porte. Alors, je rempli un sac de jute avec une poignée de vêtements, ma bague de mariage, mon journal et un crayon. J’ai entendu un coup. Je regarde dehors et je vois ma femme et mon fils qui est dans ses bras, en pleurs, sur l’allée de gravier. 

Je crie:  Non! Maria! Hans!

Il n'y avait rien que je pouvais faire. Elle a continué de se battre contre les soldats pour se libérer et essayer de protéger notre fils en le tenant serré dans ses bras; mais les hommes la frappaient avec leurs fusils incessamment et ils ont emmené Hans loin d’elle. 

  • Maman! Papa! il a hurlé entre ses larmes en essayant de se libérer lui-même des bras qui l'emprisonne.

Arrête mon chéri! Ne gaspille pas ton énergie, je vous aime tous les deux, j’ai crié.

 Les deux ont finalement cédés et ils les ont mis dans un camion. Les yeux de Maria étaient fatigués et aussi remplit de vigilance et d’angoisse. Pendant que Hans tremblait et qu’il ne comprenait pas ce qui venait de se passer. Il ne devrait pas faire face à cette violence à un âge aussi jeune, j’ai pensé. C’était la dernière image que j'ai eu d’elle et de mon petit ours.

  • Qu’est -ce que vous faites! Où est-ce que vous nous emmenez?

Personne ne me répondait. 

  • Allô?! Est-ce que vous parlez l’indonésien?

 Ça ne sert à rien. Ma vision du camion devant moi est devenu floue alors que mes larmes s'accumulent.  Le camion est plein de personnes; des hommes en particulier. Avant que je puisse essuyer mes larmes, quelque chose de dure me frappe sur la tête. Tout ce que je me souviens, c’est cette obscurité et des étoiles avant de voir le monde à l'envers. 

***

Je me suis réveillé avec une douleur lancinante dans ma tête et  la sensation du sol qui se balance sous moi. J'entends des murmures qui se perdent dans le bruit des vagues fortes. Soudainement, la lumière remplit la pièce et pour un moment mes yeux se ferment pour s’ajuster. Quelques clignements des yeux et ma vision commence à se clarifier, je prends un moment pour regarder tout autour de moi. Il y a beaucoup d'hommes et la plupart semble venir d'Europe, comme moi. Un garçon qui est assis juste à côté de moi semble avoir juste 15 ans. Malgré le fait qu’il n’est pas en forme, il a l’air très courageux. Je lui pose une question:

  • Hey, sais-tu où nous sommes?
  • Nous venons d’arriver, vous vous êtes réveillé juste à temps. Bienvenue en Thaïlande. 

Je suis stupéfait, je ne pouvais pas croire que j’avais dormi pendant si longtemps. Je me suis demandé à moi-même: qu'est-ce que j'ai manqué d'autre? Où sont Maria et Hans? Qu’est-ce qu’on fait ici?

Comme si le gars avait lu dans mes pensées, il a répondu :

  • Nous allons à un camp de concentration pour travailler sur un chemin de fer… je pense.

Bon, la rumeur est que nos vies ne seront plus jamais pareils. 

Je suis resté sans voix. 

  • Les Japonais ont envahi l’Indonésie, la Birmanie et la Thaïlande. Ils veulent conquérir l'Asie du Sud-Est. De plus, ils ont un besoin désespéré pour des travailleurs. Alors, ils ont seulement rassemblés les néerlandais parce que nous ne sommes pas asiatiques. Je pense qu’ils ont séparés les femmes et les enfants des hommes. 

J’étais tellement étonné. Toutefois, les nouvelles ne me choque pas autant que le fait que ce jeune homme en sache autant. 

  • Monsieur, nous n’avons pas de temps. Quand les soldats nous amèneront en dehors de cette salle, on devrait sauter. 
  • Quoi? Qu’est-ce que tu veux dire? Sauter?

Le garçon n’a pas eu le temps de me répondre. Les soldats nous ont ordonné de sortir et de les suivre. En dehors de la salle, au-delà des têtes de tous les hommes qui sont devant moi, je vois que nous sommes dirigés hors du bateau vers de gros camions de militaire. Le vent s’agite et le soleil brille et les vagues  frappent les côtés du bateau calmement. Les soldats nous ordonne de se dépêcher. Cependant, tristement il y a des hommes qui ne marchent pas assez vite et ils ne peuvent pas suivre. Pan. Pan. J’ai sursauté. En bref, les faibles se sont fait tirés. Cette violence provoque de la peur pour le reste d’entre nous et  nous motive à marcher plus vite. Mes pensées sont toutes concentrées sur un objectif : arriver aux camions.  J’ai presque oublié à propos du garçon. En continuant de marcher  avec les autres, j'essaye de regarder autour, il n’est toujours pas à côté de moi.  Soudainement, je l’aperçois, debout sur le bord du bateau.

  • Arrête, revient ici! cri un soldat au garçon.

Le garçon m’a regardé et il a souri. Une seconde plus tard j’ai entendu plouf,  c’est à ce moment-là que j’ai réalisé ce qu’il voulait dire par “sauter”. Tout le monde l’a vu, mais personne n’a réagi. Pour un moment, je veux faire la même chose que lui, mais je ne veux pas abandonner si facilement. Je veux essayer de survivre, pas seulement pour moi-même mais surtout pour ma femme et mon fils. J’ai encore de l’espoir. Quand nous sommes tous arrivés aux camions, nous sommes partis  probablement en route vers le camp. En cours de route, je pense juste aux bons moments avec ma famille parce que ce sont ces pensées qui me permettront de rester fort. 

***

Cinq mois a déjà passé et la vie est épouvantable. Dans les casernes où nous dormons, il n’y a presque pas d’espace. Chaque personne a seulement vingt pouces d’espace. Notre vie privée nous a été enlevée. La situation de nourriture est terrible; on ne sait jamais quand la nourriture sera ensuite distribuée. La combinaison du manque de nourriture, la mauvaise hygiène et les travaux lourds nous ont laissés, les détenus, devenir de plus en plus susceptibles aux maladies contagieuses.  Nous avons dû faire face aux puces, aux poux et aux punaises de lit. Les officiers japonais n’ont démontré aucun respect envers nous et ils nous ont maltraités. Ils nous ont interdit de s’occuper et d’aider les faibles. Ils nous ont interdit d'écrire tout ce qui s’est passé durant notre temps dans le camp. Pourtant, jusqu’à ce moment, j’ai réussi à cacher tous mes articles comme ma bague, mon crayon et mon journal qui étaient considérés interdits. Nous avons tous travaillés sur un chemin de fer qui s'appelle Burma-Siam à tous les jours. Nous n’avons que six heures de sommeil par nuit. Travailler et vivre en enfer était entrain de nous rendre assez fous. J’ai vu plusieurs hommes qui sont si désespérés qu’ils ne pensent qu’à eux-mêmes. Ils feraient n’importe quoi pour survivre. Malheureusement, il y avait des personnes trop faibles pour continuer. Ces personnes n’ont jamais survécues. 

Un jour, il y avait trois jeunes idiots qui ont essayé de s’enfuir, ils n’ont jamais réussi à aller très loin. En conséquence, ils ont reçus des coups avec des bâtons de bambou par les soldats; jusqu’à ce qu’ils saignent. Le prochain ordre qu’ils ont dû faire était si sinistre et très bouleversant et le reste d’entre nous ont été obligés de les regarder. Lorsqu'ils saignaient, les soldats ont utilisé une vieille boîte de conserve pour collecter leur sang. Puis ils ont été forcés à boire leur propre sang. Cette image traumatisante me marquera pour toute ma vie. À partir de ce jour-là, j’ai espéré et prié que ma famille n’ait jamais à souffrir ou à vivre les mêmes expériences que moi. 

***

(2 ans après)

Chaque jour, il y a des hommes qui meurent; à cause d’une maladie, d’une faiblesse, la famine, ou d’une blessure. Les jours passent et tout ce que je peux envisager c'est d’espérer de survivre au jour suivant et au suivant et ainsi de suite. Si jamais je reverrai mon… Je n'arrive pas à me souvenir… mon… Je suis certain que c’était quelqu’un que j’aimais beaucoup, mais j’ai oublié.  Je ne peux pas me rappeler de ce que ça pouvait être ou de qui ça pouvait être… à qui je tenais beaucoup… Je sais que j'avais une meilleure vie que ça… J’essaie de me rappeler qu’est-ce qui m’a conduit jusqu'ici?  Je n'ai pas la moindre idée ou souvenir de ce qui c'est passé!

Alors que je suis allongé sur mon lit de camp, j’essaie de me souvenir. Je ne sais pas pourquoi, mais je ne peux pas me souvenir de ma vie avant mon arrivée en Thaïlande. La misère et la confusion me fait mal à la tête. J’ai de la peine à penser que tout va s’arranger. Ça me fait repenser au jour où le jeune adolescent avait pris la décision de sauter du bateau. J’avais espoir à ce moment-là que je pourrais survivre… que je n'abandonnerais pas tout de suite… par contre maintenant je regrette de ne pas avoir sauté du bateau. 

Deuxième partie: 

Août 1946: Breda, Pays-Bas

 Un an a déjà passé depuis que j'ai été renvoyé aux Pays-Bas. Je me souviens clairement de ce jour où j’ai été libéré, le 15 août 1945. Comme si tout ça s’était passé hier. C'était quelques jours après les bombardements atomiques d'Hiroshima et de Nagasaki. Les Japonais se rendirent. 

Il y a un an, je ne me rappelais pas où se trouvait ma patrie, je ne savais même pas qui j'étais ou qui était ma famille. J’ai perdu presque toute ma mémoire au cours des trois années que j’ai passé dans le camp d'internement. Donc, pendant cette année dernière, j'ai progressivement découvert de petits éléments qui m’ont permis de me rappeler mon passé. Alors, après avoir visiter ma maison familiale, j’ai appris où se trouvaient ma femme et mon fils. C’est ce jour- là, quand enfin j’ai espéré retourner à ma vie normale. 

Je suis arrivé chez elle, à sa nouvelle maison.  Juste avant de frapper à la porte, j’ai entendu quelqu’un qui pleurait. J’ai cru que c’était Maria ou Hans au début.. mais le son était  trop aigu pour que ça viennent d’eux. J'étais embrouillé.  En premier, j’ai décidé de regarder par la fenêtre et d’avoir un aperçu de ce qui se passait à l'intérieur. Elle se trouvait dans la salle de séjour avec un bébé qu’elle berçait dans ses bras. Elle avait l’air très contente. Des questions m’ont remplis la tête: Qui est ce bébé? Où est Hans? Pourquoi… Tout à coup un homme entra dans la pièce. Il était pas mal grand, masculin et en forme.  Mon sourire a disparu. Je refusais de croire qu’il pouvait être...  Nous sommes mariés! Comment est-ce que Maria avait pu m’oublier si vite? Avant même que je m'en rende compte, il était là en train de l'embrasser. Je me suis retourné. C’était absurde de moi-même de penser que rien n’aurait changé, que ma vie avait été mise en pause. Je m’étais trompé. Je me suis retourné une fois de plus. L'homme avait disparu et Maria était maintenant devant la fenêtre et c'est à ce moment-là qu'elle a croisé mon regard. Elle avait l’air gêné et plutôt surprise de me voir. Je lui ai fais un demi-sourire. Sans avoir perdu mon regard, elle avait placé le bébé dans son petit lit. Elle a couru et a ouvert la porte d'entrée. 

  • Johan? elle dit nerveusement.

J'entendais sa voix claire et familière. Mais j'ai décidé de me cacher et de ne pas lui faire face. Je voulais juste me souvenir de la personne que j’avais connu et non de celle qu'elle était devenue, une tricheuse. Après quelques autres appels, elle a fermé la porte et a retourné à ce qu’elle faisait. J’ai fixé mes yeux sur la porte et j’ai dit sous mon souffle; “C’était bon de te voir ma chérie. J'espère que Hans, mon petit ours va bien. Je vous aime tous les deux.”  Ensuite, je me suis levé et j’ai commencé à marcher dans l’autre direction. Alors qu’une larme coulait sur ma joue, tous les bons souvenirs de Maria et Hans réapparaissaient rapidement devant mes yeux. Un clignement et tout était disparu.

***

Avril 1949 : Breda, Pays-Bas

Ça m’a pris beaucoup de temps à me retrouver moi-même et à m’aimer à nouveau. Après avoir vu Maria avec un autre homme, j’étais tellement dévasté. J’ai passé tellement de temps à essayer de m’en sortir et à mettre les pièces de souvenirs manquants ensemble. Tout ce temps que j’avais passé à essayer de les retrouver. Finalement, tout ce que j’ai reçu en retour c’est un trou dans mon cœur. Avec un cœur brisé comme ça,  j’ai pensé que je ne serais  jamais capable d’aimer à nouveau. Mais Martha m’a prouvé le contraire. Martha qui est maintenant mon épouse m’a aidé à me sentir à nouveau, aimé. 

  • Je suis très excité Martha!  dit-je en mettant mes bras autour de son ventre.
  • Awww…moi aussi! Notre fils va grandir et te ressemblera! Je suis très heureuse de pouvoir vivre cette expérience avec toi à mes côtés. Mais mon amour, comment est-ce qu’on va être capable de subventionner notre famille lorsqu'il arrivera? Nous n’avons pas d’emploi?! 
  • Oui, c’est vrai… 
  • Qu’est-ce qu’on va faire? Nous survivons à peine avec ce que nous avons maintenant… 

Elle commença à pleurer. J'essayais de la réconforter et de réfléchir à des idées sur ce que je pouvais faire et une pensée m'est venue en tête.

  • C’est difficile de trouver un bon emploi ici… je pourrais retourner en Indonésie et travailler à la plantation de caoutchouc… mais ça voudrait dire que nous serions séparés pendant quelques années...
  • … c’est vrai qu’est-ce que tu dis… tu pourrais… 
  • Ça serait une chance pour moi de finir des affaires inachevées là-bas…et on pourrait quand même s»’
  • s’écrire des lettres l’un à l’autre, pour que nous nous sentions proches - comme si je n’avais jamais quitté!
  • On pourrait… je ne sais pas...mais qu'en serait-il de Robert? 
  • “Ne t’inquiète pas, je serai de retour avant qu’il ait quatre ans!” dis-je avec beaucoup d'enthousiasme.  
  • Finalement, nous avons décidé que c’était mieux si je retournais en Indonésie. En juillet 1950, je suis retourné au travail à la même place que les années dernières. Malgré le fait, que je n'étais pas en accord avec Martha et qu’elle était enceinte, je pensais que ceci était la meilleure décision. Cela allait certainement apporter de la joie et de la prospérité concernant l’avenir pour ma famille. Au début, c’était un peu difficile de vivre dans le même village que la dernière fois, parce que ça me rappelait des souvenirs- des souvenirs qui m’avaient beaucoup tourmentés. La seule chose qui me rendait heureux était les lettres de Martha. 

Je ne m’étais pas rendu compte que la situation ici à Preanger était un peu différente que par le passé. Il n’y avait plus beaucoup d'Européens qui restaient. C'était un peu bizarre mais j’ai ignoré les petits changements parce que je savais que la guerre avait changé bien des choses. La guerre a non seulement fait une différence dans cette ville, mais aussi dans le monde entier. La guerre a changé les perspectives des personnes et aussi leurs actions en conséquence. Comme le garçon de 15 ans, sur le bateau avait dit, “Nos vies ne seront jamais pareilles.” 

***

En dépit du passé, j'essayais d’aller vers l’ avant.  Aujourd’hui nous sommes le 28 novembre. C’est une autre  journée épuisante, alors que je termine mon travail dans le jardin, quelque chose que j'aime faire après le travail et j'écoute le bourdonnement de la nuit, les grillons et les cigales.  C’est une soirée normale et c’est une autre journée ordinaire comme toutes les autres. C’est ça que je pensais...

Le 29 novembre 1950: 

Martha n’a jamais reçu la lettre de Johan, mais au lieu elle a trouvé cet article dans un segment d’un journal d’actualité locale...

Traduction en Français: “La représentante et les employés de N.V. Pamanoekan & Tjiasemlanden ont une fois de plus le triste devoir d’annoncer le décès d’un de ses employés, J. Koolhaas Revers, Sous-directeur de la société de caoutchouc Pasir Boengoer,  alors qu’il travaillait dans les jardins a été dépouillé de la vie le 29 novembre 1950.” 

Bref, Johan avait trente-cinq ans et a laissé dans le deuil sa femme, Martha Margarete Waldburga Smit et son fils, Robert John Koolhaas Revers. Il a été tué par des locaux indonésiens qui, à ce moment-là, méprisaient les Néerlandais depuis la guerre. 

Note: Tout est partiellement basé sur une histoire vraie. Johan était notre grand-grand oncle.

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